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Guérison des blessures & traumatismes

La quête du sentiment amoureux est une dynamique de désespoir… mais encore ?

menottes
 
« Je ne peux pas vivre sans être amoureux.se, c’est ma raison d’être. Ça me rend joyeux.se et triste en même temps, je ne sais pas pourquoi, mais c’est un besoin irrépressible. D’ailleurs, je ne pourrais pas m’en passer, au point que je multiplie les relations amoureuses pour pouvoir vivre ce sentiment constamment, quitte à mettre en danger mon couple. Au final, j’ai l’impression d’en souffrir, et je ne suis pas maître du tout de la situation, c’est comme si je subissais tout ça. »
 
Hum. De toute évidence, la quête éperdue du sentiment amoureux n’est pas une quête du bien-être, et semble plutôt correspondre à un besoin refoulé  cherchant  à tout prix à être comblé.
Avouons aussi que bon nombre d’entre nous ont été à un moment ou à un autre séduits par le sentiment amoureux, et tout ce qu’il entraine dans son sillage.
 
Après tout, quoi de mal à se faire du bien ? Qu’y aurait-il de préjudiciable à être « en amour » pour quelqu’un, et qu’à notre tour nous soyons  énamourés de cette personne ? Le sentiment amoureux n’est-il pas une déclinaison de l’amour tout court, et puis pourquoi diable chercher toujours la petite bête ? Laissez donc les gens s’aimer, enfin !

Qu’est-ce que la dépendance amoureuse ?

Bien bien ! Ne nous emballons pas ! Mais osons parler franchement.
La quête perpétuelle du sentiment amoureux, relativement courante, rend la personne concernée véritablement esclave de son  besoin. Autrement dit, si elle ne trouve pas d’objet répondant à son désir, elle a de grandes chances de déprimer, d’être triste ou à tout le moins frustrée. L’inconvénient de ce sentiment, même lorsque tout va bien, c’est qu’il est éphémère, et que pour pouvoir le renouveler il n’existe à mon sens que deux possibilités : changer régulièrement de partenaire, ou bien créer dans sa relation de couple  les conditions nécessaires et suffisantes, pour que de la flamme sans cesse renouvelée jaillisse le sentiment amoureux. C’est-à-dire une relation réunissant absolument toutes les conditions pour durer, se renouveler  et générer le sentiment amoureux.
 
Sur ce type de relation, inutile de s’étendre, puisqu’elle signifie que tout va bien au sein du couple ! Au pire, nous aurons des passages où l’amour seul supportera la relation, avec absence temporaire du sentiment amoureux, ce qui au fond n’est pas si grave (souvenez-vous : l’amour dure, le sentiment amoureux passe et doit sans cesse être renouvelé, si tant est que ce soit le but recherché).
 
Sur l’autre type de relations, où le couple ne parvient pas à créer ce sentiment amoureux, et où l’on va chercher ailleurs à le vivre, cela ne va pas sans difficulté. Mise en péril de son couple, aventures éphémères ou superficielles, répétition des scénarios de rencontre et du type de relation engagée, mise en danger de sa propre estime ou de son équilibre psychique. Vous pensez que j’exagère ? Observez bien autour de vous et constatez le mode de vie que l’on adopte lorsqu’on est en quête perpétuelle du sentiment amoureux. C’est une dynamique de désespoir.

Pourquoi est-on accro à une personne ?

Mais quel est donc ce besoin qui conduit à la dépendance amoureuse en question ? Qu’est-ce qui conditionne à ce point mon équilibre pour m’entraîner dans cette recherche perpétuelle d’absolu, de désir et de sensations ? Qu’est-ce ce qui finit par me priver de ma liberté fondamentale de choix, d’action, de liberté ?
 
Dans le cas étudié, la relation amoureuse permettait à cette jeune femme d’être regardée et admirée dans toute sa lumière, dans les yeux de l’être aimé, elle n’était plus oubliée ni sans valeur, elle existait, elle vivait.
Une enfance difficile sur fonds de conflits et de disputes parentales a ancré dans la tête de la petite fille le sentiment de ne pas être aimée, c’est-à-dire lui a ôté sa raison d’être là, sur cette terre.
Mais ça n’est pas tout, en plus de l’incompréhension d’être là, les dynamiques de séparation, de désunion et de dépression lui ont volé sa foi en la vie, et à la question “pourquoi j’existe” s’est ajoutée celle du “pour quoi je suis”.
Au final, cette personne portait avec elle deux blessures existentielles fondamentales : un contexte d’enfance ne lui ayant pas donné les raisons d’exister, ni les raisons d’être.
 
La réparation métaphysique effectuée a pu soigner ces deux blessures et lui permettre de faire des choix décisifs, modifiant directement et durablement son rapport a soi et aux autres, et sortir de la spirale infernale de la dépendance  amoureuse.
 
Ne tardez plus, prenez votre santé en main, croyez en la guérison, quelle qu’elle soit, et donnez-vous les moyens d’aller mieux. Vous avez le pouvoir de guérir, prenez-le.